Une victoire sur l'Italie aurait qualifié presque directement la France pour les demi-finales des championnats d'Europe. Mais les Italiens ont fait souffrir les joueurs entraînés par Philippe Blain. Battue 3-1 hier à Karlsruhe, l'équipe de France fait le spectacle par ses sauvetages défensifs, mais s'est logiquement inclinée lors de la 3e journée. Fidèles à leur habitude, Antiga et Henno ont fait plusieurs fois se lever le public en ramenant des ballons impossibles. Oliver Kieffer, chef d'orchestre du contre, a fait des prouesses, mais tout est resté vain face à une formation réglée comme un métronome en réception et surtout bien plus puissante en attaque. L'homme incontournable de la rencontre, Matej Cernic, titularisé à la place du vétéran Andrea Giani, a battu tous les records, a été le meilleur Italien en défense, mais a surtout marqué à lui seul 17 points en attaque.
Manque de puissance. Pour s'imposer, les hommes de Philippe Blain auraient dû être plus efficaces au service. Cette fois, leurs mises en jeu placées n'ont pas déstabilisé la réception adverse et le meilleur serveur français, Frantz Granvorka, a commis pas mal d'erreurs à côté de quelques éclats. Médaillés de bronze du Mondial 2002, les Français ont surtout manqué de puissance en attaque. Laurent Capet n'était pas dans un grand jour et l'intelligence d'Antiga, encore une fois le meilleur Français du match, n'a pas suffi à compenser un manque de puissance de frappe collectif.
C'est dans le troisième set que les