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Libération

Rossi prend le large

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publié le 8 septembre 2003 à 0h53

La onzième épreuve du championnat du monde est aussi la cinquième victoire de la saison pour Valentino Rossi. Si l'Espagnol Sete Gibernau lui a quelques fois volé la vedette, ce ne fut pas le cas hier sur le circuit d'Estoril (Portugal). Parti légèrement en retrait comme à son habitude, le quadruple champion du monde est revenu en quelques tours sur son compatriote, Max Biaggi, parti en flèche dès le feu vert. Rossi a attendu son heure, tournant bien en dessous des temps de la pole de l'an dernier pendant plus de la moitié du Grand Prix. Ensuite, il a passé le Romain au 13e tour sans plus jamais se retourner. La seule surprise est venue en fin de course de la Ducati pilotée par Loris Capirossi. Auteur de la pole, Capirossi s'est mis à la faute à deux virages de la fin puis est venu souffler la troisième place à Sete Gibernau.

Gorille. Loin de tout ça, Rossi a pu franchir la ligne pratiquement en roue libre, Biaggi ne pouvant plus le rattraper. Valentino s'est alors amusé, comme à son habitude, à réciter ses sketches préparés avec ses amis de Tavullia. Après avoir dessiné à la gomme un cercle parfait sur la piste, il s'est ensuite emparé d'un petit gorille en peluche coiffé d'une casquette jaune, qu'il a placé sur ses épaules. Baptisé Ciro (un prénom napolitain), Vale le gardait jusqu'ici jalousement dans son motor-home. «C'était le moment de lui faire goûter au podium», a déclaré Rossi, content d'être le premier pilote cette saison à avoir signé deux victoires consécutives. «