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Libération

L'avenir menacé de Villeneuve

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En désaccord avec son écurie BAR-Honda, le Québécois pourrait perdre son volant.
publié le 15 septembre 2003 à 0h59

Monza envoyé spécial

A l'instar de la France, qui ne compte plus qu'un représentant en Grand Prix (Olivier Panis) et dont l'épreuve nationale est menacée par des problèmes commerciaux, le Canada perd ses repères en Formule 1. Comme prévu, Montréal n'apparaît pas au calendrier de la Fédération internationale d'automobile (FIA) de la saison 2004. Et Jacques Villeneuve pourrait bien se retrouver à pied la saison prochaine. L'ancien champion du monde 1997 ne se fait pas d'illusions sur ses chances de conserver sa place au sein de l'écurie BAR-Honda. Il l'a reconnu à la veille des premiers essais du Grand Prix d'Italie, suggérant même qu'il pourrait ne pas disputer la dernière course de la saison à Suzuka pour «laisser» la place au Japonais Takuma Sato, le troisième pilote de l'écurie BAR-Honda, pour laquelle Villeneuve court depuis cinq ans. «Ça ne fait pas partie des plans, enfin pas à ce que je sache, mais je m'attends à tout.» Avec cette remarque, le Québécois reconnaît implicitement les énormes différends qui l'opposent à l'Anglais David Richards placé à la tête de l'écurie anglo-américaine depuis le début de la saison. «Nous avons discuté de l'avenir en arrivant à Monza. Ça n'a duré que cinq minutes. Pardon, presque dix.» Un peu juste pour négocier un contrat à plusieurs millions de dollars.

Pari risqué. Villeneuve, reconnu comme l'un des pilotes les plus rapides du peloton (il a doublé son total de points hier à Monza en se classant sixième), est aujourd'hui victime du pari