Dans l'ombre médiatique de l'OM, l'entrée de l'Olympique lyonnais en Ligue des champions passe un peu inaperçue. Pourtant, le club champion de France entame ce soir à domicile contre les Belges d'Anderlecht une quatrième campagne dans la plus prestigieuse coupe d'Europe. Paradoxalement, l'expérience du plus haut niveau n'a pas particulièrement aidé les Lyonnais, qui n'ont réussi à s'extirper du premier tour que lors de leur première participation, lors de la saison 2000-2001.

Bafouillage. (Les Lyonnais ont toutefois retenu que c'est à domicile que l'on laisse échapper les points qui manquent pour atteindre la deuxième phase ­ les huitièmes de finale cette année. Autant dire que les champions de France commettraient un grave péché de suffisance s'ils prenaient de haut les Belges, qui constituent peut-être pour eux l'adversaire le moins fort d'un groupe A, où ils retrouveront les Ecossais du Celtic Glasgow et les Allemands du Bayern de Munich.

De toute façon, le début de L1 aura vacciné les Lyonnais contre tout excès de confiance. Seulement 11e du classement, l'OL reste sur deux nuls, à domicile face à Toulouse (0-0) et à Auxerre (1-1), et une défaite à Guingamp. Actuellement, les champions de France bafouillent leur jeu. Leur attaque est quasi muette, avec un seul but en trois matchs, marqué samedi par la nouvelle recrue, le Brésilien Giovane Elber (ex-Bayern Munich).

Avant le match contre Anderlecht, les plus optimistes des supporters lyonnais se rappelleront que la situation d