Menu
Libération
Interview

«Faire de l'America un événement rentable»

Article réservé aux abonnés
publié le 23 septembre 2003 à 1h05

Il y a six mois, Michel Bonnefous était à Auckland, en tant que directeur général suisse d'Alinghi, première équipe européenne à s'imposer lors de la Coupe de l'America face à Team New Zealand. Aujourd'hui, le voici à Genève, à la tête d'America's Cup Management, la société en charge de l'organisation de la prochaine édition du plus vieux trophée sportif au monde. Alors que Alinghi vient de se mesurer à Oracle dans le cadre de la Coupe Moët, sorte de répétition des prérégates, le bras droit et ami d'Ernesto Bertarelli (le mécène d'Alinghi et PDG des laboratoires pharmaceutiques Serono) définit son rôle à quelques semaines de la désignation du lieu de la 32e Coupe de l'America. Les quatre dernières villes retenues par Michel Bonnefous sont Lisbonne, Marseille, Naples et Valence. La décision finale interviendra avant le 15 décembre.

Etes-vous toujours membre d'Alinghi ?

L'idée générale était de séparer l'équipe sportive qui défend le trophée (Alinghi) de l'organisation commerciale de la compétition (AC Management). Jusqu'à la dernière seconde de course, j'étais directeur général d'Alinghi. Mais une semaine après, j'étais en charge d'AC Management. Après avoir remporté la Coupe de l'America, je désire maintenant en faire un événement moderne et rentable. Non seulement pour la ville mais aussi pour nous. Russell Coutts est, lui, toujours à la tête d'Alinghi.

Quelle est la réalité d'AC Management aujourd'hui ?

AC Management est une société privée dont les statuts sont déposés à Guern