Ce n'est pas vraiment une surprise. La contre-expertise a confirmé la présence d'EPO dans les urines du Français Fouad Chouki, contrôlé à l'issue de la finale du 1 500 mètres des championnats du monde d'athlétisme, le 27 août à Saint-Denis. Révélée par l'Equipe et le Parisien d'hier, l'information a été confirmée par la Fédération française d'athlétisme (FFA). Chouki sera entendu le 8 octobre par la commission disciplinaire de la FFA. Il risque une suspension de deux ans, qui le priverait des Jeux d'Athènes l'an prochain et des championnats du monde 2005 à Helsinki.
Ce 27 août, a priori, rien ne prédisposait Chouki à être l'objet d'un contrôle antidopage, puisqu'il n'avait terminé que huitième de la finale du 1 500 m après avoir donné longtemps l'impression qu'il pouvait s'emparer de la médaille de bronze et avant de finalement s'écrouler dans la dernière ligne droite pour terminer à l'agonie. A-t-il, ce jour-là, fait l'objet d'un contrôle ciblé ? Etait-il déjà dans la mire de la Fédération internationale d'athlétisme en vertu de bizarreries dans ses bilans médicaux transmis par la FFA ?
La confirmation de la présence d'EPO dans les urines de Chouki incite à revisiter le passé récent de l'athlète strasbourgeois de 24 ans, quatrième des championnats d'Europe sur 1 500 m l'an dernier, vainqueur du 3 000 m de la Coupe d'Europe cette année. Le 15 août à Zurich, il bat le record de France du 1 500 m repris depuis par Baala et s'affiche comme une sérieuse chance de médaille pour