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Libération

Franchement lancées

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publié le 25 septembre 2003 à 1h07

C'était un match «stop ou encore», au terme duquel l'équipe de France de basket féminine rentrait à la maison ou allait en quarts de finale: pendant près de la moitié de leur match contre la Grèce, les Françaises ont tremblé, crispées par l'enjeu. Puis, leur jeu s'est délié pour finalement les propulser vers la victoire et surtout la qualification pour les quarts de finale.

Anxiété. Un stade de la compétition où les choses sérieuses vont vraiment commencer. L'écart de cinq points à la fin du temps réglementaire (75 à 70) reflète la faible marge avec laquelle les joueuses d'Alain Jardel ont flirté durant toute la partie, sans perdre la maîtrise du match. Même lorsqu'elles étaient menées, en début de partie à cause d'une défense fébrile. Au coeur de la rencontre, les Françaises retrouvaient leur efficacité en attaque, parvenant à remonter leur handicap et même à prendre un peu de distance à la marque.

La belle réaction des joueuses grecques réveillait l'anxiété des Bleues. Avec trois points d'avance (52-49) à l'entame du dernier quart temps, les Françaises étaient loin de tenir leur qualification. Il fallait alors une accélération signée du trident Sauret-Antibe-Le Dréan dans la dernière ligne droite pour mettre les Françaises à l'abri.

En attendant, Alain Jardel pouvait respirer et oublier la défaite du premier soir contre la Serbie-Monténégro par deux points d'écart, comme le match nettement perdu contre la République tchèque mardi soir (85-73). Lui qui avouait après coup «avoi