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Libération

Ferrari plutôt bien parti

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publié le 26 septembre 2003 à 1h08

Seul Michael Schumacher a la possibilité d'être sacré champion du monde à l'issue du quinzième des seize Grand Prix de la saison qui se dispute ce week-end aux Etats-Unis. Mathématiquement, l'Allemand de Ferrari peut se mettre à l'abri d'un retour de Juan Pablo Montoya et de Kimi Raikkonen, à condition non seulement de s'imposer dimanche soir (départ du GP à 20 h, heure française) à Indianapolis mais que le Colombien Montoya ne se classe pas mieux que sixième et que le Finlandais Raikkonen ne monte pas sur le podium.

Avec les trois points d'avance qu'il possède au championnat, Michael Schumacher se considère pourtant très vulnérable avant d'aborder les deux dernières courses de la saison. Depuis le Grand Prix d'Italie, les écuries Ferrari, Williams-BMW et McLaren-Mercedes ont beaucoup travaillé sur différentes pistes d'essais. L'équipe italienne s'est concentrée sur l'optimisation des pneumatiques Bridgestone et la validation de quelques nouveautés électroniques. Sans oublier quelques retouches aérodynamiques. L'année dernière, les Ferrari y avaient obtenu un doublé controversé lorsque Schumacher s'était effacé sur la ligne d'arrivée au profit de Barrichello.

Toutefois, les McLaren et les Williams se sont toujours montrées très à l'aise sur l'étrange tracé américain qui empreinte une partie du mythique anneau d'Indy, proposant ainsi une portion impitoyable pour les moteurs, et un secteur intérieur (l'infield) regroupant une douzaine de virages moyennement rapides. Si les McLar