Au-delà de la compétition, la Formule 1 est une affaire d'image. Ferrari, Williams-BMW et McLaren-Mercedes, les trois écuries encore en lice pour le titre mondial des pilotes, portent les couleurs de trois grands constructeurs mondiaux.

Dans ce trio, Ferrari tient un rang particulier. Le constructeur de Maranello, propriété de Fiat, ne produit que 4 000 voitures par an. Même si les carnets de commande sont pleins d'une année sur l'autre, chaque client est bichonné pour qu'il ne lui vienne pas l'idée d'aller voir ailleurs. Si Ferrari veut briller au Grand Prix des Etats-Unis dimanche (1), c'est aussi pour entretenir son image dans un pays où la firme compte l'essentiel de ses clients.

Réclamation. Preuve supplémentaire que l'image de la marque au cheval cabré est sacrée, le président de Ferrari, Luca Di Montezemolo, a décidé de calmer le jeu sur la controverse qui a opposé son écurie à Michelin. Prétendant que le manufacturier français de pneus utilisait depuis plusieurs Grands Prix des pneus non conformes au règlement, Jean Todt, le directeur sportif de Ferrari, avait laissé entendre que l'écurie se réservait le droit de porter réclamation à la fin du championnat, une fois les classements établis. Ce comportement de mauvais perdant à été mal perçu, et Montezemolo a fini par reconnaître que tout s'était passé dans les règles et qu'il n'y avait aucune raison d'entretenir la polémique. Un souci d'apaisement compréhensible, sachant que Michelin est un important partenaire techniqu