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Libération

L'équipe de France olympique sort la tête de l'eau

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publié le 29 septembre 2003 à 1h10

La voile olympique française va-t-elle mettre fin à son abstinence ? A Atlanta en 1996 et à Sydney en 2000, les régatiers tricolores n'avaient ramené aucune médaille. Dans un pays qui s'enorgueillit de la qualité de ses moussaillons, la performance a laissé un goût amer. Les championnats du monde de voile olympique, qui viennent de se terminer à Cadix en Espagne, ont permis de hisser à nouveau les couleurs. Avec trois médailles, une de chaque métal, la France occupe la deuxième place au classement des nations, derrière des Anglais qui restent toujours aussi performants.

«Nous sommes dans les rails. Notre objectif pour les JO d'Athènes était, et reste, de trois podiums. Dans de nombreuses séries nous sommes dans l'élite. Il existe des potentialités fortes dans cette équipe.» Jean-Pierre Champion, le jovial président de la FFV (Fédération française de voile), respire mieux, même s'il sait que les promesses d'aujourd'hui ne sont pas forcément les victoires de demain. «En 1995 et 1999, avant d'aller aux Jeux, nous étions aussi bien placés dans les bilans mondiaux. Mais je crois qu'on a su évoluer. Les régatiers se préparent pour Athènes dans un cadre plus proche de leurs attentes. Ils sont assez libres dans leurs programmes. La fédération est évidemment très présente, mais de manière moins rigide que par le passé.»

Sur les onze séries olympiques (sept masculines et quatre féminines), la France est déjà qualifiée pour dix. Seul le 49er (monocoque très voilé et rapide) est resté en