Marseille, de notre correspondant.
Quel visage l'OM montrera-t-il ce soir (20 h 45 sur TF1) pour son deuxième match de Ligue des champions contre le Partizan Belgrade ? L'équipe timorée et déboussolée qu'on a vue en première mi-temps, samedi contre Nice, où tout le monde jouait avec le frein à main tiré et se planquait de peur d'avoir le ballon ? Ou le groupe libéré et déterminé de seconde mi-temps, jouant simple et efficace, pour arracher une victoire chanceuse (2-1) sur penalty dans les arrêts de jeu ?
Manques. Depuis le début de saison, Marseille a du mal à être constant. L'an dernier, avec un effectif moyen, Alain Perrin avait fait une bonne équipe. Cette année, le coach tarde à monter une formation à la hauteur de son effectif de qualité. Naïfs et manquants d'agressivité à Madrid contre le Real (2-4), dominateurs mais inefficaces à Nantes (1-0), les Olympiens ont, après ces deux défaites d'affilée, enrayé samedi ce qui pouvait devenir une sale spirale. Mais la victoire contre Nice ne masque pas les manques. Or ce soir, face aux Serbes entraînés par Lotthar Matthaüs, outsiders du groupe F, la victoire s'impose, si l'OM veut finir dans les deux premiers, pour passer en huitièmes de finale.
Mais Perrin sait-il lui-même quelle ligne suivre ? Ses choix paraissent parfois surprenants. A Madrid, il a subitement décidé de revenir à une défense à cinq, son système de l'an dernier. Le résultat a été peu convaincant. Surtout que, dans le même temps, il engageait trois attaquants, pré