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Libération

L'option «tranquillou», le long des côtes

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publié le 6 octobre 2003 à 1h15

Les 18 bateaux du Trophée BPE partis de Porto Santo le 1er octobre, terme de la première étape (Saint-Nazaire-Porto Santo), sont attendus dans moins de trois jours à Dakar, but de cette deuxième édition d'une course qui se dispute sur les monocoques Figaro Bénéteau. Pour mémoire, l'équipage de Broc-Vittet s'était adjugé la première étape à bord de Myrialis avec 1 heure et 18 minutes d'avance sur Morvan-Pacé. Hier, les deux marins quadragénaires (de Broc-Vittet) étaient pointés en 6e position par 22° 44 nord et 17° 16 ouest, à 511 milles du but. Rien n'est encore foutu pour Myrialis, mais il apparaît nettement que la radicale option très Est qui consistait à longer les côtes africaines avait donné déjà de jolis fruits. Puisque hier, au pointage de l'après-midi, trois équipages se sortaient impeccablement de cette navigation.

D'abord, le tandem Charles Caudrelier- Pascal Bidégorry sur Bostik Findley, positionnés par 22° 20 nord et 17° 18 ouest, à 476 milles de Dakar. Pascal Bidégorry, le Basque vainqueur du Figaro en 2000, lors de la vacation quotidienne s'interrogeait encore sur l'option qui semblait gagnante : «Pourquoi est-on partis au sud-est ? Ce qu'on fait là ? On va le long des côtes, tranquillou.»

Roulette russe. Charles Caudrelier, lauréat de la première édition du Trophée BPE en compagnie alors du Brestois Gildas Morvan, dit «Géant vert», à cause de sa haute taille et de son fidèle sponsor (Cercle vert), se montrait remonté : «C'est quand même de la roulette russe ! On