Finalement, sur le strict plan du score, les Israéliens auront été, pour les Bleus, les adversaires les plus «coriaces» du groupe 1 des éliminatoires de l'Euro 2004. Sur l'ensemble des matchs aller et retour, ils ne se sont inclinés que 5-1. Et si, samedi soir, ils ont pris 3-0 (score acquis à la mi-temps), ils n'ont pas été loin d'inscrire deux buts, touchant deux fois les montants. Ils auraient aussi pu repartir avec un filet bien plus garni si leur gardien n'avait pas sorti quelques belles parades. Si Henry et Trezeguet avaient connu plus de réussite, et si l'équipe de France en général, parfois géniale (ah ! le mouvement Pedretti-Pires-Trezeguet-Zidane-Henry-Trezeguet sur le deuxième but), ne s'était par moments relâchée.
Choix. Reste un grand chelem des Bleus (8 matchs, 8 victoires) pas évident à imaginer en septembre dernier, après une pénible victoire à Chypre (2-1) pour son premier match. L'équipe de France a égalé samedi son nombre de victoires consécutives (12), jusque-là détenu par l'équipe de Michel Platini, il y a près de vingt ans, en 1984. Mais la simple excentricité du bilan comptable dans ces éliminatoires (29 buts marqués pour seulement 2 encaissés) suffit à le relativiser. Et à s'interroger. Le plus dur ne commence-t-il pas pour Jacques Santini ?
Les futurs adversaires des Bleus seront d'un autre calibre que Malte, Chypre, Israël ou la Slovénie. A commencer par l'Allemagne, que la France affrontera «amicalement» le 15 novembre à Gelsenkirchen. Puis viendront