Angleterre-Géorgie : 84-6
Angleterre : 12 essais, Tindall (14e), Dawson (19e), Thompson (24e), Back (26e), Dallaglio (45e), Greenwood (50e, 72e, 79e), Regan (54e), Cohen (60e, 64e), Robinson (76e) ; 9 transformations, Wilkinson (14e, 19e, 24e, 26e, 45e), Grayson (54e, 60e, 72e, 76e) ;
2 pénalités, Wilkinson (3e, 40e).
Géorgie : 2 pénalités, Urjukashvili (8e), Jimsheladze (56e).
Inventeurs du rugby, les Anglais font un peu figure de pestiférés dans le monde de l'Ovalie. Dès qu'il s'agit de taper sur eux, dirait Brassens, «tout le monde se réconcilie». Ainsi, le deuxième ligne canadien du Stade français, Mike James, évoque-t-il avec délectation ce barbecue géant réunissant tous les participants à la Coupe du monde 1995 en Afrique du Sud, interrompu par une tempête qui avait emporté la tente protégeant les Anglais sous les acclamations des autres équipes.
Cette année, «battre l'Angleterre, en finale de préférence pour que sa déception soit encore plus cruelle», fait partie des dix raisons méritant, selon l'édition dominicale du Sunday Mail australien, qu'on s'intéresse de près à la Coupe, amateur de rugby ou non.
L'intention est louable mais la tâche n'est guère aisée. Premiers adversaires de poule des hommes de Martin Johnson (par ailleurs favoris du tournoi), les Géorgiens, entraînés par le Français Claude Sorel et conditionnés par l'accueil enthousiaste reçu à Perth aux accents de Georgia on my Mind, ont eu beau raconter partout que les Anglais les craignaient, il n'a pas fallu pl