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Libération

Les néo-Blacks frappent d'entrée

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publié le 13 octobre 2003 à 1h21

Nouvelle-Zélande-Italie : 70-7

Nouvelle-Zélande : 11 essais, Thorn (12e), Thorne (15e), Howlett (23e, 43e), Spencer (38e, 61e), Rokocoko (56e, 69e), Marshall (64e), Carter (67e), MacDonald (80e), 6 transformations, Carter (23e, 43e, 64e, 67e, 69e, 80e), 1 pénalité Spencer (1e).

Italie : 1 essai Phillips (51e), 1 transformation Peens (51e).

Samedi, dans le stade au toit fermé de Melbourne, aux tribunes quel que peu dégarnies, les Italiens ont tout donné, se sont battus, sont restés organisés, ont serré la défense. Exactement le type de rugby que voulaient les Néo-Zélandais pour effectuer leurs derniers réglages, faire leurs gammes, essayer des combinaisons. Ils ont infligé une cruelle leçon aux Italiens (70-7), marquant 11 essais. Mais ils ont perdu leur centre vedette, Tama Umaga, blessé au genou. Les Azzuri ont marqué un essai, par Matthew Phillips, né en Nouvelle-Zélande.

Fulgurant. Tous les quatre ans, la Nouvelle-Zélande estime que la Coupe du monde lui revient de droit, depuis son succès dans la première édition en 1987. Mais, depuis cette date, le titre lui échappe. En 1999, les Blacks avaient cru, enfin, récupérer leur bien. En demi-finale contre la France, ils mènent 24-10 à une demi-heure de la fin, avant que les trois quarts français lancent trois contre-attaques fulgurantes.

Les Blacks sont humiliés. Alors, pour redonner des couleurs à son rugby, l'encadrement «néo-zed» repeint ses noirs en bleu. Bleu comme le maillot des Français, bleu comme celui de Samoa, bleu comme