France-Fidji : 61-18
France : 7 essais Dominici (34e, 80e+9), Harinordouy (37e), Jauzion (56e, 72e, 78e), Ibanez (80e+6), 4 transformations Michalak (37e, 56e, 72e, 78e), 6 pénalités Michalak (6e, 10e, 25e, 31e, 46e, 50e)
Fidji : 2 essais Naevo (17e), Caucaunibuca (43e), 1 transformation Little (43e), 2 pénalités Little (4e, 41e)
«S'efforcer d'y met tre la manière, avait insisté vendredi Fabien Pelous, imposer ce que nous avons travaillé. Si nous y parvenons, il n'y aura que du positif à tirer de cette rencontre.» Puis, se remémorant peut-être le France-Canada de Béziers en 1999, le deuxième ligne international avait précisé : «Mais je doute que nous sortions le match parfait dès cette entrée en matière. En Coupe du monde, c'est le dernier match qui doit l'être, pas le premier.»
Que le géant toulousain soit rassuré après le 61-18 et les sept essais passés aux Fidjiens samedi, dans un stade de Brisbane globalement hostile aux siens. Face à des adversaires rugueux (agressé par le fameux ailier Caucaunibuca, Olivier Magne, victime d'un traumatisme maxillaire, en sait quelque chose), le XV de France n'a pas tout à fait réussi le match parfait. Mais il s'en est fallu d'un rien : un coup de pied dévissé en début de partie et cinq minutes de somnolence coupable à l'entame de la seconde période. A ces détails près, il a rendu une copie sans rature, qui n'est pas si loin de friser la perfection. Les observateurs australiens ne s'y sont d'ailleurs pas trompés, qui ont immédiatement voulu