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Libération
Interview

«A 50% de nos capacités»

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publié le 14 octobre 2003 à 1h22

Brisbane envoyé spécial

Très en vue samedi contre les Fidjiens, Olivier Magne fait les manchettes des quotidiens australiens... après le coup qu'il a reçu au visage de la part de l'ailier Rupeni Caucaunibuca. Lequel a comparu, hier, devant la commission de discipline du Mondial, qui l'a suspendu pour deux matchs. Le troisième ligne aile tricolore revient sur cet incident et l'ambiance dans le XV français après la large victoire de samedi (61-18).

Quel souvenir conservez-vous de votre accrochage avec Caucaunibuca ?

Il correspondait à un moment d'énervement comme il peut en arriver dans ce type de confrontations. Il est parfois dur de se maîtriser dans le feu de l'action, mais je ne vois rien de méchant là-dedans. Ce que j'ai craint, c'est d'avoir la mâchoire fracturée. Après examen, il ne s'agit que d'un traumatisme maxillaire. J'ai été surpris de prendre un carton jaune.

Vous avez effectué une entrée en matière séduisante. A combien situez-vous votre marge de progression ?

Nous sommes à 50 % de nos capacités dans l'utilisation de la balle et au niveau de la conquête. Il nous faut donc nous focaliser sur les périodes de jeu qui ne nous ont pas été favorables afin de comprendre pourquoi et afin de les corriger. Il nous faut également fignoler les détails. Sur une combinaison, par exemple, la mêlée n'a pas tourné du bon côté. Contre une équipe plus performante, ça n'aurait pas fonctionné.

Le Japon, votre prochain adversaire ce samedi, a posé des problèmes à l'Ecosse...

C'est une équip