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Libération
Interview

«Tout le monde a fait un effort»

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publié le 18 octobre 2003 à 1h26

Christophe Bouchet, président de l'OM, revient sur le prêt de Barthez et désamorce les problèmes qui pourraient surgir avec Vedran Runje.

Barthez, c'est cher, combien ?

On ne donne pas de chiffre. L'opération a été possible parce que tout le monde a fait un effort. J'ai fait un arbitrage entre l'investissement sur Barthez et les recrutements prévus au mercato. Quant à Fabien, il ne touchera pas ce qu'il touchait à Manchester ; il est impossible de verser de tels salaires en France (celui de Barthez en Angleterre était estimé entre 3 et 3,5 millions d'euros par an, ndlr).

Robert Louis-Dreyfus va-t-il mettre la main à la poche ?

Je ne lui ai pas demandé. Si nous n'étions pas sûrs d'y arriver financièrement avec les ressources du club nous ne l'aurions pas fait.

Et si la Fifa ne donne pas son accord ?

Fabien Barthez ne viendrait pas.

Comment gérer le cas Runje ?

Ce sera à l'entraîneur de le faire. Si l'on veut être un club de haut niveau, il faut être capable de gérer la concurrence entre deux gardiens de qualité.

Ne craignez-vous pas une scission de l'effectif ?

Je n'y crois pas du tout. Les joueurs sont pragmatiques. Et ils respectent les choix de l'entraîneur s'ils sont sportivement honnêtes.

Ne risquez-vous pas de voir Runje partir au mercato et d'avoir à rechercher à nouveau un goal ?

Nous sommes très attachés à ce qu'il reste et il est très attaché à Marseille. L'arrivée de Barthez peut le faire progresser et lui faire atteindre le top 5 mondial.

Barthez, joli coup médiatique...

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