France-Japon : 51-29
France : 6 essais : Michalak (6e), Rougerie (8e, 70e), Pelous (48e), Dominici (53e), Crenca (80e), 6 transformations : Michalak (6e, 8e, 48e, 53e, 70e), Merceron (80e), 3 pénalités : Michalak (17e, 30e, 58e).
Japon : 2 essais : Konia (36e), Ohata (74e), 2 transformations Kurihara, 5 pénalités Kurihara (4e, 12e, 40e+4, 45e, 66e).
Une équipe capable de marquer deux essais en moins de sept minutes à un adversaire plus faible peut-elle craindre de s'incliner après avoir coupablement levé le pied, au point de ne plus mener, à mi-parcours, que d'un tout petit point ? «Non !, assure péremptoirement Clément Poitrenaud, l'arrière galopin du XV de France. Nous avions mis la main sur le match et à aucun moment, nous n'avons craint de le perdre.»
«Nous n'avons jamais pensé que nous pouvions perdre, corrobore le manager Jo Maso. Nous nous sommes un peu laissés porter par le jeu et les Japonais ont été difficiles à contenir sur les ballons que nous avons lâchés, bien que quand la menace soit devenue effective, nous avons su réagir. Seulement une fois l'écart creusé, nous sommes redevenus approximatifs et nous sommes mis en difficulté.»
Ce qui explique peut-être que les Bleus, larges vainqueurs (51-29) de quinze Japonais équipés par Duracell auxquels ils ont marqué six essais, aient laissé à leurs supporteurs un sentiment mitigé, au terme d'une confrontation crispante, qui les a vus renouer avec leurs travers d'antan : approximation, maladresse, manque de lucidité.
Combinais