Lyon de notre correspondant

Après la leçon de football écossais, l'Olympique lyonnais a reçu hier soir un cours de réalisme allemand. Acculé au match nul (1-1) après avoir longtemps été mené, l'OL aura bien du mal à se qualifier pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions, après ce match dans lequel il a tardé à jouer.

Tout avait commencé prudemment, avec dix bonnes minutes d'observation. A l'extérieur, le Bayern fait rarement le fanfaron, et Lyon, souvent offensif à Gerland, avait choisi de renforcer son milieu. Le buteur brésilien Elber, transfuge cet été du club bavarois, évoluait seul en attaque. Luyindula se retrouvant sur le banc malgré quatre buts marqués pour ses deux dernières rencontres.

Cafouillages. Lyon lançait cependant les premières banderilles, avec un gros cafouillage devant le but allemand (8e), puis une belle percée, plein centre grâce à Juninho (13e). Mais les Allemands, après l'ondée, marquaient à la première sortie sérieuse. A la 25e, Santa Cruz centrait pour Ballack, qui prolongeait dans la surface vers Makaay, lequel marquait d'une pichenette. La tâche devenait très ardue, d'autant que les Munichois passaient tout près de doubler la mise d'un tir de loin (30e).

Le Bayern, très à l'aise lorsqu'il mène, laissait venir ses hôtes, cassant le rythme à souhait et multipliant les fautes à trente mètres de ses buts. Assez loin pour ne pas s'exposer aux coups de patte du Brésilien Juninho, sauf à la 45e minute, quand le libero Kovac fauchait Elber, à un