Sydney envoyé spécial
Le choeur a beau être mixte (Greg Townsend et James McLaren d'un côté, et de l'autre Nicolas Brusque, Frédéric Michalak et Olivier Magne ), le thème choisi fait l'unanimité : «France-Ecosse est un match déterminant quant à l'attribution de la première place de la poule B.» L'ancien capitaine Gavin Hastings lui-même, aujourd'hui retraité, corrige, en s'immisçant volontiers dans le karaoké : «J'emploierais plutôt le mot crucial, qui me paraît plus approprié.» Le match est important, on l'aura compris, qui oppose deux postulants sérieux aux quarts de finale. Mais les enjeux sont sensiblement différents pour les deux équipes en présence.
Comptes d'apothicaires. Si l'Ecosse est battue, elle est condamnée à la deuxième place, à condition bien sûr de vaincre les Fidji la semaine prochaine, ce qui n'est pas une mince affaire. Si la France s'incline, il lui reste un espoir de conserver sa première place, si elle obtient le point du bonus (quatre essais marqués ou un écart au score inférieur ou égal à sept points), si elle surclasse les Etats-Unis (c'est faisable) et surtout si l'Ecosse perd contre les Fidjiens. Cela signifie que, défaits samedi, les Bleus ne seraient plus maîtres de leur destin, mais soumis à des comptes d'apothicaires.
Afin de s'éviter des migraines superflues, il faut donc s'imposer au Telstra Stadium de Sydney, de préférence avec la manière. «En nous concentrant sur l'objectif que nous nous sommes fixé depuis le début, marquer cinq points à chaq