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Libération

Face à l'Ecosse, comme des coqs en pack

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publié le 27 octobre 2003 à 1h34

France bat Ecosse 51-9 (19-6)

France : 5 essais, Betsen (39), Harinordoquy (50), Michalak (59), Galthié (63), Brusque (80+6) ; 4 transformations, Michalak (39, 50, 59, 80+6) ; 4 pénalités, Michalak (10, 35, 40+6, 67) ; 2 drops, Michalak (18), Brusque (44).

Ecosse : 3 pénalités, Paterson (12, 40, 55).

L'affiche était alléchante qui annonçait une confrontation indécise entre «l'équipe la plus glamour» de cette Coupe du monde et celle dirigée par «le plus adorable des entraîneurs». Ian McGeechan, en l'occurrence, ancien trois-quarts centre ou ouvreur de talent (32 sélections pour l'Ecosse) et assurément le plus délicieux des interlocuteurs. Le plus lucide aussi quant à l'ampleur de la leçon de rugby reçue par les siens, au Telstra Stadium de Sydney, devant 78 974 spectateurs enchantés. «Nous sommes tombés sur un XV de France infiniment supérieur qui a retrouvé le jeu qu'il pratiquait lorsqu'il a remporté le grand chelem en 2002», a-t-il admis. «Nous avons fait illusion pendant une demi-heure, sans parvenir à saisir les opportunités qui se présentaient. Le match a basculé en fin de première mi-temps, lorsque nous avons encaissé dix points en quelques minutes. Il nous aurait fallu immédiatement recoller au score, mais la France a accéléré le tempo, et nous a privés de ballons.»

Irrésistibles. De fait, les joueurs français ont peut-être des physiques de modèles pour calendriers polissons (c'est la presse australienne qui l'affirme, sans doute informée des marottes de Max Guazzini), ma