Menu
Libération

A Bercy, les Français viennent de loin

Article réservé aux abonnés
publié le 28 octobre 2003 à 1h35

Les joueurs français ont tenu la vedette de la première journée du Masters series de Paris. D'abord Arnaud Clément, en annonçant préalablement son forfait, en raison d'une contracture à la cuisse.

Ensuite l'Isérois Grégory Carraz, 28 ans, qui, sur le court central du POPB était chargé des tout premiers échanges de la semaine. Issu des qualifications, où il a éliminé l'Equatorien Nicolas Lapenti ­ demi-finaliste en 1999 ­, il affrontait le Tchèque Radek Stepanek. Un duel pour le moins équilibré et après que chacun des protagonistes eut remporté un set sur le même score, 6-2, le match s'est joué au tie-break du troisième set, remporté par Carraz (7-3). Au prochain tour, le Français affrontera le Néerlandais Schalken, tête de série n° 11. «J'ai souvent regardé des matchs comme celui-là, expliquera calmement Carraz. On se demande toujours si on est capable de gagner sur un gros terrain comme ça. On ne va pas s'enflammer pour autant et mon objectif n'est pas d'être le dernier Français en lice comme à l'US Open», où il atteignit le troisième tour.

Gaspillage. Issu lui aussi des qualifications, l'Angevin Nicolas Mahut a joué trois sets également pour disposer du Finlandais Nieminen : 4-6, 6-4, 7-5. En 2001, Mahut n'avait fait qu'un petit tour dans le tableau final, éliminé par Philippoussis. Cette année, c'est l'Espagnol n° 1 mondial, Ferrero, qui l'attend, dès ce soir. Trois sets toujours au menu pour Richard Gasquet, 174e mondial, qui s'est incliné face à l'Argentin Gaston Gaudio :