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Libération

La belle envolée du Goëlo

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publié le 28 octobre 2003 à 1h35

Côte du Goëlo envoyé spécial

Dans le gymnase de Saint-Quay-Portri eux (Côtes-d'Armor), une trentaine de bambins âgés de 3 à 5 ans, encadrés par trois adultes, s'adonnent tous les jeudis soir à des jeux un peu étranges. En voilà qui courent sur des tapis de toutes textures et de toutes épaisseurs, d'autres qui envoient un ballon au-dessus d'un filet, vont toucher un plot sur le côté et se replacent pour réceptionner le ballon. D'autres encore observent la trajectoire d'une balle avant d'en délimiter le point de chute à l'aide d'un cerceau...

Colonie de vacances ? Garderie expérimentale ? Il s'agit d'une séance de baby-volley, un concept inventé par le Goëlo-Saint-Brieuc-Côtes-d'Armor, club fanion à la fois d'un canton, d'une ville et d'un département, et dont l'équipe première a accédé cette saison en pro A. «Certains disent que ce n'est pas du volley, relève Pierre-Yves Motte, formateur et responsable du baby-volley au club, mais chaque exercice a été spécialement élaboré pour développer des aptitudes propres au volley : l'équilibre, les mouvements latéraux, la grande précision d'un geste après un déplacement et un effort physique important. Cela dans un esprit ludique pour des enfants de cet âge.»

«Né du sable». L'expérience a fait quelques émules et Jean-Yves Motte envisage aujourd'hui des rencontres de tout-petits avec d'autres clubs du Grand Ouest... Mais ce n'est là qu'une des facettes d'un club plutôt hors norme. «Ce club est né du sable, résume joliment Frédéric Francill