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Libération

Le Tournoi des huit nations tourne rond

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publié le 3 novembre 2003 à 1h41

Brisbane envoyé spécial

Deux équipes celtes se sont révoltées, ce week-end, en Australie. Et elles ont bien failli faire exploser la belle ordonnance d'une Coupe du monde réglée par des arpenteurs militaires. Outre les Gallois face aux Néo-Zélandais (lire ci-contre), des Irlandais de feu se sont battus jusqu'à la dernière seconde, samedi à Melbourne, pour tenter de reprendre un point aux champions du monde australiens, finalement vainqueurs 17-16. C'est ainsi que l'épreuve a repris vie. Et que l'Australie s'est réveillée avec un gros mal de tête, comprenant ce qu'elle soupçonnait depuis un moment déjà : son équipe n'est plus celle qui dominait l'Ovalie mondiale ces dernières années.

Certes, les Wallabies s'attendaient à des rencontres difficiles, mais pas lors des matchs de poule. Et si les champions du monde en titre ont à peu près retrouvé leur niveau défensif, leurs attaquants peinent à traduire sur le terrain les consignes de créativité et de spontanéité préconisées par leurs stratèges. Le pack australien a même été bousculé par les avants irlandais. «C'est la défense qui a gagné ce match», a estimé le coach wallaby Eddie Jones, soulagé de la tournure des événements. Car pour l'Australie et l'Irlande, l'enjeu était de taille : éviter de rencontrer la France en quart, cadeau promis au perdant.

Rébellions matées. Au final, toutes les velléités de rébellion ont été matées, si bien que l'Ovalie retourne rond. La Coupe du monde est terminée ; maintenant débute la véritable compé