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Libération

Les Springboks pourraient bien créer la surprise de ces quarts

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publié le 8 novembre 2003 à 1h47

Pierre Villepreux, ancien entraîneur du XV de France, directeur technique national depuis 1999, commente la Coupe du monde pour «Libération».

Les prétendants au titre mondial se sont un peu révélés lors du dernier match de poule. La Coupe se jouera entre Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud, Australie, Irlande, France et Angleterre. Pays de Galles et Ecosse sont un ton en dessous.

Les Néo-Zélandais présentent certainement l'attaque la plus performante, avants et lignes arrières confondus. Collectivement, la qualité de leur dynamique en mouvement est optimale. Leur capacité à assurer un soutien utile au porteur de balle, dès que se crée un déséquilibre, est certainement ce qui se fait de mieux. Grâce aux repères que les joueurs en soutien prennent dès que le porteur de balle a gagné son duel et au souci que ce dernier a de passer la balle au partenaire le plus à même de préserver, voire intensifier le déséquilibre. Face aux Gallois, les «tout noir» ont préféré le jeu de passe plutôt que le jeu au sol. C'est ainsi qu'ils ont fait la différence, grâce à un chef d'orchestre (le demi d'ouverture Spencer) et un premier violon (le demi de mêlée Marshall). Cependant, ce collectif dévoile des lacunes défensives qui font des Blacks une équipe accessible à condition d'accepter de les provoquer ballon en main. Les Gallois sont passés près de l'exploit. Le premier rideau défensif noir est vulnérable à la fois sur le jeu au pied court et sur la largeur où le positionnement des avants les moins