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Libération

La magie galloise brisée par les Anglais

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Les Diables rouges marquent trois essais à une équipe d'Angleterre fébrile.
publié le 10 novembre 2003 à 1h48

Angleterre-Galles: 28-17

Angleterre : 1 essai Greenwood (44e),

1 transformation Wilkinson,

6 pénalités Wilkinson (18e, 47e, 51e, 56e, 61e, 65e), 1 drop Wilkinson (80e+2);

Galles : 3 essais S. Jones (30e),

Charvis (35e), M. Williams (71e),

1 transformation Harris (71e).

Les Anglais ont perdu de leur superbe. Ils étaient arrivés en Australie grands favoris du tournoi, arrogants et triomphalistes. Et, de l'aveu même de leur entraîneur, Clive Woodward, en demi-finale, c'est la France, l'équipe «exceptionnelle du tournoi», qui partira «super-favorite». Les hommes en blanc ont gagné, hier, à Brisbane, leur quart contre les Gallois. Mais ils se sont fait peur. Dans le match le plus accroché, le plus excitant des quatre quarts de finale, les Rouges ont marqué trois essais. L'Angleterre n'en a marqué qu'un. Elle s'est imposée (28-17) au pied : un drop et six pénalités.

Jusqu'à la dernière seconde, les supporters anglais ont retenu leurs chants. Jusqu'à la dernière seconde, les Diables rouges ont joué avec leurs nerfs, plus véloces, plus habiles, plus gonflés, plus inspirés que les Anglais. La première mi-temps est à l'avantage des Rouges. Les Blancs sont paralysés, nerveux, fébriles. Jonny Wilkinson rate une pénalité, un drop ; le centre Will Greenwood piétine d'impuissance face à la défense galloise. Les Rouges prennent des balles aux sauteurs blancs en touche, tournent autour des puissants avants anglais. «Nous avons fait des fautes fondamentales, concède Clive Woodward. Nous avons manqué