Nlle-Zélande-Afrique du Sud : 29-9
Nlle-Zélande : 3 essais MacDonald (18e), Mealamu (60e), Rokocoko (74e), 1 transformation MacDonald (18e), 3 pénalités MacDonald (12e, 36e, 69e), 1 drop Mauger (45e) ;
Afrique du Sud : 3 pénalités Hougaard (14e, 40e+3, 51e).
«Tel qui rit samedi, dimanche pleurera», affirme un proverbe rural. Rudolf Straueli, l'entraîneur des Sud-Africains, vient d'en mesurer le bien-fondé. «La Coupe du monde commence enfin», se réjouissait vendredi l'ancien troisième ligne des Springboks, ravi de retrouver des All Blacks qu'il avait battus en tant que joueur, en 1995, en finale à Johannesburg. «Je le répète, ajoutait-il, nous
sommes venus à cette Coupe du monde pour la gagner.»
Samedi, l'enthousiasme de l'ex-coach des Sharks était retombé. «Peut-être ce tournoi est-il arrivé trop tôt pour mon équipe, murmurait-il. Si elle a marqué des points dans le coeur des spectateurs, il n'en a pas été de même sur le terrain. Où, assurément, les meilleurs l'ont emporté.» Le doute n'est pas de mise. Sur la pelouse couverte du Telstra Dome, les All Blacks ont mis fin à cette malédiction qui voulait qu'ils n'aient encore jamais vaincu les Springboks en Coupe du monde. «Ils ont mis la main sur le ballon d'entrée, reconnaît le capitaine sud-africain, Corne Krige. Nous poussant à la faute. Une équipe qui passe son temps à défendre ne peut pas espérer s'imposer.»
Cette rencontre a levé les doutes sur la capacité des Néo-Zélandais à hausser leur niveau de jeu. «On nous attendait après