Cardiff envoyé spécial
Donc Petter Solberg est champion du monde pilote sur Subaru et Citroën remporte le titre des constructeurs. La belle affaire, serait-on tenté d'écrire et c'est précisément de cela qu'il a été question tout au long de ce rallye de Grande-Bretagne, ultime manche de la saison 2003. Une affaire commerciale, une «médiatisation sans précédent de nos deux marques», dixit Hugues Dufour, le porte-parole de PSA. Du «marketing», pour Claude Satinet, le directeur général de Citroën: «Avec un véhicule en moins, le titre marque notre priorité était en péril.» Celui-ci était sur place dès vendredi soir. Autant pour soutenir ses troupes que pour tenter de tempérer les mauvaises réactions entourant les consignes de prudence imposées à Sébastien Loeb. Cette stratégie «petit volant», décidée en haut lieu dès la troisième des dix-huit spéciales, après la sortie de route de la Xsara de Carlos Sainz, ne va pas améliorer l'image des sports mécaniques. Même Max Mosley, le président de la FIA, s'est senti obligé de regretter «le choix du constructeur» tout en écartant la possibilité d'une sanction.
Petites erreurs. A 29 ans et pour sa première saison complète, Loeb est vice-champion du monde derrière un Petter Solberg dominateur sur un rallye qu'il avait déjà remporté l'an dernier. Rien ne dit que le pilote d'Haguenau était en mesure de contester la victoire au Norvégien. Mais rien ne dit le contraire. Hier, l'Alsacien minimisait sa déception: «Consigne ou pas, Solberg était