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Libération

«Virbac» touche les alizés en premier.

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«Groupama» reste leader des multicoques suivi de près par «Sergio Tacchini».
publié le 10 novembre 2003 à 1h48

Madère aura donc été une escale salutaire pour beaucoup d'engagés dans cette Transat Jacques Vabre. Alors qu'au pointage de 16 heures dimanche, Virbac tenait toujours tête à Sill et Ecover, et que Groupama, Sergio Tacchini et Géant menaient la flotte des multicoques, quatre de ces trimarans avaient été contraints à faire une petite halte à Porto Santo pour réparer. Sans compter l'abandon de Bernard Stamm (lire ci-dessus).

Ainsi, Foncia, Banque populaire, Bonduelle et Gitana étaient déjà repartis, hier matin, mais avec 200 milles de retard. Bayer, déjà en panne de système de communication, était encore au port à cause d'un délaminage de poutre arrière.

Enfer. Gérard Petipas, directeur de cette Transat, pouvait s'attendre à pire lorsqu'il a retardé, de trois jours, le départ des multis. Hier, il a qualifié d'infernale cette première semaine de course, pendant laquelle équipages et bateaux «ont énormément souffert».

Et a précisé que la moyenne des monocoques, malgré le mauvais temps et les vents dans le nez, a avoisiné les 9 à 10 noeuds. Performance étonnante qui n'a pas empêché les premiers multis de rejoindre le gros de la flotte.

Rébellion. Plus au sud, Virbac (Dick/Abiven) devait être le premier monocoque à toucher un alizé de 20 à 25 noeuds. Derrière, à 80 milles, Sill, de Roland Jourdain, espérait tirer profit de sa route plus à l'ouest. Ecover (Golding / Thompson), en tête depuis le départ du Havre, s'était encalminé dans une zone de pétole entre Madère et les Canaries, à 15