Sydney envoyé spécial
Avant le match pour la troisième place, demain face à la Nouvelle-Zélande, le sélectionneur des Bleus revient sur la cinglante défaite (24-7, dimanche en demi-finale de la Coupe du monde face à l'Angleterre).
La préparation de ce match, sous la pluie, a-t-elle été défaillante ?
Avant la rencontre, nous avons fait un briefing sur la façon dont nous allions jouer. Notre incapacité à gérer le jeu au pied a facilité la tâche des Anglais. Les deux ou trois fois où nous sommes parvenus à jouer dans leur dos, comme prévu, nous les avons mis en péril. Mais, de chandelles dans notre camp en touches directes, nous avons été incapables de mettre plus souvent la pression dans le dos de la défense adverse. Ce que Wilkinson et Catt par contre ont bien fait en deuxième mi-temps. Nous avons alors commis des fautes qui ont permis ensuite à Wilkinson de prendre la marque. Nous le savions, la solution était le jeu au pied. Il faut bien reconnaître la suprématie anglaise en ce domaine.
Qu'avez-vous dit aux joueurs à la mi-temps ?
Que nous n'étions menés que de cinq points et que si nous parvenions à retrouver une conquête propre, à bien occuper le terrain et à nous montrer efficaces une fois dans leur camp, il y avait la place de gagner. En fait, nous avons perdu en première mi-temps. Avec un peu de réussite au pied, nous pouvions mener 13-3. Ça devient un autre match. Les matchs, quand on les tient, il faut les garder. Celui-là, nous l'avons laissé échapper. Il est vrai que jo