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Libération

Tsarines en leur court

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publié le 19 novembre 2003 à 1h56

Moscou de notre correspondante

«Donnez-moi n'importe quelle fillette en bonne santé et je vous la hisse jusqu'à la dixième place mondiale. Ensuite, c'est une question de personnalité et de force de caractère.» C'est avec l'assurance d'avoir en main les meilleures méthodes que s'exprime Vladimir Kamelzon, entraîneur de tennis et directeur de la petite école Bielokamennaïa, à Moscou, qui a notamment vu passer Elena Dementieva, actuellement 8e joueuse mondiale et membre de l'équipe russe qui rencontre aujourd'hui la France en demi-finale de la Fed Cup à Moscou (lire ci-contre).

Talent. Les succès des joueurs masculins, Evgueni Kafelnikov et Marat Safin en tête, ont mis la Russie à l'honneur sur les courts du monde entier. Mais on s'aperçoit aujourd'hui que les joueuses russes de talent sont plus nombreuses que les hommes. «Nous avons toujours eu plus de bonnes joueuses que de bons joueurs, relève Alex Spassky, le directeur de la rédaction de la revue Tennis +. Aujourd'hui, il y a onze Russes parmi les cent premières du classement mondial (1) et quatre parmi les quinze premières [Myskina, Dementieva, Petrova et Zvonareva, qui composent l'équipe russe de Fed Cup, ndlr]. Ce n'est que le sommet émergé de l'iceberg. Demain, elles pourraient être vingt ou trente.»

Les joueuses russes ont remporté onze tournois cette saison, dont tous ceux organisés en septembre. Ne reste plus à l'une d'elles qu'à s'imposer en Grand Chelem où les jeunes filles sont régulièrement présentes en finale des t