Nouvelle-Zélande bat France 40-13 (14-6)
Match pour la 3e place à Sydney.
Nouvelle-Zélande. 6 essais : Jack (12e), Howlett (22e), Rokocoko (51e), Thorn (53e), Muliaina (59e), Holah (78e) ; 5 transformations MacDonald (12e), Carter (22e, 51e, 53e, 59e).
France. 1 essai Elhorga (42e), 1 transformation Yachvili, 1 pénalité Yachvili (17e), 1 drop Yachvili (38e).
Il s'en faut décidément d'un rien pour qu'un match de rugby bascule. D'une mauvaise décision par exemple : telle celle consistant à choisir de tenter une pénalité difficile au détriment d'une pénaltouche, alors que l'on pilonne l'adversaire sur sa ligne d'en-but depuis cinq minutes (résultat : un essai en contre de 80 mètres). Ou encore d'un laxisme arbitral fâcheux qui a pour conséquence de valider deux autres essais en trois minutes ; le premier entaché d'un en avant flagrant, le second consécutif à une remise en touche rapide qui n'a pas effectué les cinq mètres réglementaires.
«Submergés». Ces deux coups de poignards reçus au plus fort de la domination française, alors que les Bleus étaient revenus à 13-14, devaient suffire à saper le moral de ceux-ci, et ce que Clément Poitrenaud craignait avant le match («Attention de ne pas ouvrir les vannes, nous risquons d'être submergés») allait devenir une triste réalité.
«A la mi-temps, nous avions noté une différence entre les deux équipes», admettra l'entraîneur français Bernard Laporte qui avait également remarqué que les Blacks ne s'étaient pas montrés aussi entreprenants. «Il