Cinq ans après, la France a remporté la deuxième finale de Fed Cup à laquelle elle a participé, en battant les Etats-Unis 4-1. Une performance, certes, mais dans une compétition qui, cette année, n'a pas eu le piquant qui aurait dû être le sien. Car, à Moscou, si les Françaises se sont frayé un chemin semé d'embûches pour s'emparer du «saladier», elles n'ont pas eu à jouer contre les meilleures joueuses du moment. Ni les soeurs Williams, mal en point physiquement, ni Lindsay Davenport ou Jennifer Capriati ne faisaient partie de l'équipe américaine. Et les deux machines à gagner belges, Justine Hénin-Hardenne et Kim Clijters, avaient mystérieusement déserté ce rendez-vous moscovite.
Travail de sape. Loin de démériter, les joueuses sélectionnées par Guy Forget, capitaine unisexe du tennis tricolore, n'ont fait qu'une bouchée des Etats-Unis. Amélie Mauresmo a remporté ses deux matchs, face à Lisa Raymond (6-4, 6-3), puis contre Meghann Shaughnessy (6-2, 6-1), achevant le travail de sape de Mary Pierce, qui samedi, avait éreinté pendant 2 h 20 la même Shaughnessy (6-3, 3-6, 8-6). Les Américaines n'auront montré leur suprématie que lors du double, aisément raflé par la paire Lisa Raymond-Martina Navratilova (6-4, 6-0) en une demi-heure de jeu, alors que les carottes étaient cuites depuis midi, et que Emilie Loit après sa victoire sur Alexandra Stevenson avait porté la marque à 4-0. Une chose est certaine : Navratilova, malgré ses 47 ans, joue donc toujours bien au tennis.
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