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Libération

Les Lyonnais battus, pas abattus.

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publié le 26 novembre 2003 à 2h03

Bruxelles envoyé spécial

Le suspense reste entier. Pendant que l'AS Monaco obtenait sa qualification hier pour les 8es de finale, grâce à son match nul face au PSV Eindhoven (1-1), l'Olympique lyonnais, battu 1-0 à Bruxelles, n'a pas tenu ses promesses face à Anderlecht. L'OL devra gagner chez lui face au Celtic de Glasgow le 10 décembre pour se qualifier.

Le match avait commencé mollement, avec des Lyonnais bien en place, sachant attendre leur adversaire et imposer un faux rythme pour mieux placer leurs banderilles. Ils respectaient un système très prudent, très étanche, prenant les Belges dans leurs mailles. Govou plaçait ensuite quelques accélérations et Juninho quelques remontées balle au pied. Mais rien de bien emballant. Alors, regroupés dans un virage du parc Astrid, enceinte fonctionnelle à l'ambiance bon enfant, les supporteurs lyonnais s'occupaient en chantant: «On est chez nous, on est chez nous.» Ce à quoi les supporteurs belges répondaient très crûment : «Français enculés, Français enculés.» Puis la tension est montée d'un cran sur la pelouse. Les Belges s'estimaient volés d'un penalty, assez peu probant. Ensuite, Lyon trouvait le poteau, grâce à Luyindula, au sortir d'une belle action entachée d'une suspicion de hors-jeu non sifflé. Cette fois, c'était l'arbitre l'«enculé», faisant les frais d'un manque flagrant de vocabulaire.

Frayeurs. A la demi-heure de jeu, premières occasions dangereuses. Quelques frayeurs d'abord pour Lyon. A plusieurs reprises, le jeune Nic