Fouad Chouki, le «miler» strasbourgeois contrôlé positif à l'EPO à l'issue de la finale du 1 500 mètres des Mondiaux d'athlétisme, le 27 août à Saint-Denis, n'est pas près de recourir: hier après avoir entendu pendant plus de sept heures l'intéressé, ses avocats, des experts et des acteurs directs de l'affaire, la commission d'appel de la Fédération française d'athlétisme (FFA) a confirmé, en l'allégeant, sa décision du 8 octobre: Chouki, éphémère recordman de France du 1 500 mètres, le 15 août à Zurich, est suspendu pour vingt-quatre mois, dont dix-huit ferme et six avec sursis. Ses deux principaux avocats, le Français Emmanuel Daoud et le Belge Jean-Louis Dupond, y voient la preuve que leurs arguments ont été partiellement entendus.

Mais, comme c'était prévisible, ils ont néanmoins décidé de faire appel devant le tribunal administratif (TA) de Strasbourg, seul compétent selon eux à juger un tel dossier. La FFA vient, il est vrai, d'essuyer un revers devant le tribunal administratif de Nice qui a récemment cassé la suspension de l'athlète Nathalie Chabrand pour un vice de procédure. Un cas qui, selon eux, se serait reproduit à l'identique pour Chouki: la présence hier du rapporteur de la FFA présentant l'acte d'accusation lors de la délibération de la commission.

Reste que la sanction est applicable dès qu'elle sera notifiée par écrit à Chouki, c'est-à-dire vraisemblablement dans les prochains jours. A partir de là va s'engager pour le Strasbourgeois une véritable course cont