Menu
Libération

«Philippoussis croit qu'il n'a pas besoin de travailler»

Article réservé aux abonnés
publié le 28 novembre 2003 à 2h05

Melbourne (Australie) envoyé spécial

Pat Cash, 38 ans, a gagné Wimbledon en 1987 (un bandeau noir et blanc sur ses cheveux mi-longs) et deux Coupes Davis contre la Suède en 1983 (il avait 18 ans) et 1986. Aujourd'hui, l'Australien anime une Académie de tennis, à Hope Island, sur la Gold Coast, au sud de Brisbane. Il a entraîné Mark Philippoussis en 1999, l'année de la victoire de l'Australie sur la France, à Nice, sur terre battue. En l'absence de Patrick Rafter, le héros national, Philippoussis, victorieux de ses deux simples, avait été le principal artisan de ce succès. Il n'était pas de l'équipe, qui, deux ans plus tard, s'inclinait à Melbourne contre les Français. Cette année, il est le numéro 1 de celle qui affronte, encore à Melbourne, l'Espagne. Sur son ancien poulain, qui, comme lui, a toujours entretenu des relations difficiles avec les instances du tennis australien, Pat Cash est intarissable.

Mark et la Coupe Davis

«Tout s'était toujours bien passé entre les joueurs australiens en Coupe Davis, jusqu'à ce que Mark arrive. En 1998, il a refusé sa sélection. C'était la première fois qu'un Australien ne voulait pas jouer en Coupe Davis. Cela nous a choqués. C'était un moment bizarre de sa carrière : il ne s'entendait pas bien avec les autres joueurs, il avait tout le monde sur le dos et souffrait dans l'équipe. J'étais le seul à le défendre. Je l'ai toujours encouragé à jouer la Coupe Davis, car c'est une épreuve avec beaucoup de pression qui endurcit les joueurs et les