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Libération

Les Françaises prennent le Mondial à pleines mains

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publié le 2 décembre 2003 à 2h09

L'équipe de France féminine de handball, qui débute aujourd'hui en Croatie les championnats du monde, est habitée par un raisonnable objectif : se qualifier pour les Jeux olympiques d'Athènes. «Notre démarche est ambitieuse et pragmatique : il s'agit d'aller aux JO pour effacer le demi-échec de Sydney, où nous avions terminé sixièmes», expliquait, hier, l'entraîneur Olivier Krumbholz à Libération. Il s'agit donc de marcher dans les pas des garçons de Claude Onesta et Sylvain Nouët, qui, eux, se sont déjà qualifiés pour le tournoi olympique grâce leur médaille de bronze acquise aux Mondiaux du Portugal en février.

Fantaisie. André Amiel, le président de la fédération française, ne doute pas que les filles, vice-championnes du monde 1999 et médaillées de bronze à l'Euro 2002, puissent se qualifier. A condition, précise-t-il toutefois, «de se débarrasser de leurs penchants toujours très français». Quels sont-ils ? «Peut-être parfois un manque de sérieux et un peu top de fantaisie dans le jeu», avance le président qui, prudent, se définit lui-même «plutôt comme un politique que comme un technicien». Ce qui ne l'empêche pas de nommer la menace du jour : «Il faudrait surtout se méfier de ce premier match face à l'Espagne, pays que nous n'arrivons pas à jouer facilement.»

Cinq places sont à prendre pour ce tournoi olympique 2004, et on peut parier que l'on retrouvera à nouveau lors des phases finales la Russie, la Serbie-Monténégro et la Norvège à l'épais palmarès. Notons que l'équip