Alors que le hockey sur glace français célèbre, cette année, le centenaire de son championnat, devenu Super 16, une nouvelle fronde du palet se développe au sein de son organisme tutélaire, la Fédération française des sports de glace (FFSG). Une nouvelle fois en cause : les pratiques jugées hégémoniques de la FFSG face à des hockeyeurs désireux d'autonomie. Ceux-ci ont depuis longtemps exprimé le désir de créer leur propre fédération. En France, le hockey, qui compte 40 000 licenciés, ne parvient pas à jouer dans la cour des grands sports collectifs. La seule embellie à mettre à son actif remonte aux Jeux olympiques d'Albertville, en 1992. A la surprise quasi générale, les Tricolores de la génération Philippe Bozon avaient accédé pour la première fois aux quarts de finale, éliminés par les Etats-Unis. Une brève sortie de l'ère glacière, dans lequel le hockey français est retombé rapidement.
Coupes. Onze ans plus tard, les jeunes joueurs français se voient reconnus à l'étranger et surtout dans la ligue nord-américaine, tels les gardiens Cristobal Huet dans la ligue pro-nord-américaine (NHL) et Eddy Ferhy en AHL, vivier de la NHL. Mais en France même, la saison 2003-2004 apparaît de plus en plus comme une période charnière pour l'avenir de la discipline, sans pouvoir réel sur sa destinée et ses orientations, et touchée par des coupes budgétaires en raison des difficultés financières de la FFSG. Ces problèmes structurels du hockey au sein de la Fédération ont remis le feu sur la