Athènes envoyé spécial
Prêts, pas prêts ? La question récurrente concerne les dizaines de chantiers ouverts dans la capitale grecque depuis qu'Athènes a été désigné par le Comité international olympique (CIO), en 1997 (après avoir été recalé au profit d'Atlanta pour les JO de 1996), pour organiser les XXVes Jeux d'été, le 13 août prochain. Dernière inquiétude en date, le toit du stade olympique (lire encadré). Evangelos Venizélos, ministre de la Culture, chargé des Sports et grand coordinateur des Jeux pour le compte du gouvernement du Premier ministre socialiste Costas Simitis, résume l'équation : «Après les Américains et l'Australie, et avant la Chine, tout le monde se demande comment un petit pays comme la Grèce peut organiser un événement aussi considérable que les JO.» Pour obtenir au moins une partie de la réponse, il faut se rendre au Comité d'organisation des Jeux (Athoc), qui a élu domicile dans d'anciens locaux industriels au nord de la ville, presque au bout d'une des deux lignes de métro. A partir du centre, le trajet offre un bon résumé de l'état de la grouillante conurbation athénienne, plus de 3,5 millions d'habitants, soit un bon tiers de la population du pays.
Les pontes du CIO font la grimace
D'abord, le métro lui-même : rénové, aéré, d'une propreté immaculée, à faire rougir les usagers parisiens. Mais parfaitement insuffisant à transporter les millions de touristes attendus : d'après les prévisions des organisateurs, près de 700 000 personnes se rendront chaq