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Libération

Le Stade français se refait une santé par la Coupe d'Europe

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publié le 8 décembre 2003 à 2h14

La Coupe d'Europe, dont on fêtait la reprise ce week-end, n'a pas trop souri au rugby français. Sur les six clubs alignés (Toulouse, Perpignan, Biarritz, Bourgoin, Agen et le Stade français), quatre se sont inclinés, à commencer par le tenant du titre, le Stade toulousain, battu 16-23 (un essai à trois) à Edimbourg par une équipe locale dont on ne donnait pas cher sur le papier. Le vice-champion, Perpignan, n'a pas fait mieux, chutant chez les Wasps londoniens 7-28. Le Biarritz Olympique est totalement passé à côté de son sujet à Dublin, ce qui, face à la province du Leinster (celle de Victor Costello et de Brian O'Driscoll), ne pardonne guère (32-6). Enfin, dans l'Isère, le Bourgoin de Laurent Seigne et Philippe Saint-André a cédé d'un point (17-18) contre la redoutable province irlandaise du Munster, emmenée par la charnière internationale Peter Stringer-Ronan O'Gara.

Brutalité. Seuls Agen et le Stade français ­ qui se retrouveront dans quinze jours en championnat à Paris ­ ont bien négocié ce premier round européen. Peut-être parce que le premier attendait ce moment depuis longtemps ­ le SUA découvrait une Heineken Cup dont il avait été privé l'an passé ­ ; sûrement parce que pour le second, un autre résultat eut été synonyme de saison irrémédiablement gâchée. La victoire des Agenais (27-8) opposés à une autre équipe néophyte, les Boarders, a été quelque peu ternie par l'expulsion (pour brutalité) avant la pause de l'ouvreur Jérôme Miquel, lequel a été suspendu quatre sema