Marseille, de notre correspondant.
Ces derniers temps, l'OM réussit parfaitement à être nul, mais va-t-il ce soir réussir LE nul à Belgrade contre le Partizan qui a démontré à l'aller, malgré sa défaite 3-0, qu'il pratique un beau football ? Voilà la question du jour. Ce nul (ou une victoire, mais restons modestes) permettrait à l'OM de conserver la troisième place du groupe F de la première phase de la Ligue des champions. Ce qui assure de rester «européen», en étant reversé en seizième de finale de la Coupe de l'UEFA. En cas de défaite, en revanche, on craint de voir la tronche à Perrin au bout d'une pique sur la Canebière dès demain matin.
Loin de ses prétentions. Parce que là, le président Bouchet n'aura pas le choix. Il sait que virer le manager général n'est peut-être pas la bonne solution ; mais ça peut devenir la seule. Car, avec quatre défaites d'affilée à domicile (joli tableau de chasse : l'OM a perdu contre Lyon, le Real Madrid, le PSG, et Monaco vendredi) et douze points de retard en L1, Marseille, déjà éliminé de la Ligue des champions avant le dernier match de groupe, s'affiche bien loin de ses prétentions.
Venu de Troyes il y a dix-huit mois pour remettre de l'ordre dans la baraque, Perrin a trouvé ses limites. Les piliers de l'an dernier (Runje, Van Buyten, Celestini, Hemdani) doutent et se trouent, les recrues de l'intersaison déçoivent en majorité. Le coach, lui, ne sait plus quoi faire. Les deux systèmes utilisés depuis le début de saison (le turnover perman