Magny-Cours est-il le combat de trop pour Jacques Régis, le président de la Fédération française des sports automobiles (FFSA) ? L'activisme déployé dans ce dossier par le successeur de Jean-Marie Balestre controversé dès sa nomination le 1er janvier 1997 a manifestement réveillé des interrogations déjà anciennes le concernant. Elles font l'objet d'une récente note de la Direction centrale des renseignements généraux (DCRG) qui a été transmise en fin de semaine au cabinet de Nicolas Sarkozy. Selon nos informations, ce rapport épingle plusieurs aspects de la «gestion dispendieuse» de Jacques Régis et d'éventuelles irrégularités relatives à son statut. Normalement, le président d'une fédération sportive ne peut exercer une quelconque responsabilité dans une société dont l'activité est liée à celle de la fédération concernée. Or d'après la note de la DCRG, à travers la société Siger (anagramme de Régis) dont le capital de 40 000 euros est réparti entre l'intéressé et des membres de sa famille Jacques Régis contrôlerait plusieurs sociétés «dont il était auparavant le gérant statutaire». Des sociétés oeuvrant dans des domaines qui relèvent des activités de la FFSA. Joint par Libération, Jacques Régis a contesté ce premier volet d'assertions : «C'est tout simplement faux. Mon holding familial Siger s'occupe de questions immobilières et n'a rien à voir, de près ou de loin, avec les sports mécaniques. Et je ne contrôle aucune autre société.» En fait, la confusion est possibl
Les RG ont l'oeil sur le patron du sport automobile français
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par Alain LEAUTHIER
publié le 13 décembre 2003 à 2h19
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