Navré, Jean-Claude Fritsch regardait, vendredi encore, les pistes enneigées de Val-d'Isère qui auraient facilement pu accueillir une descente et un slalom géant. L'organisateur de ce qui devait être, ce week-end, le premier rendez-vous européen de la saison après le préambule autrichien, ne s'en est pas remis : la Coupe du monde masculine revient en Europe, mais pas à Val-d'Isère qui a vu ses épreuves annulées. «La décision a été prise trop rapidement, peste le directeur du club des sports de la station de la Haute-Tarentaise. Je sais qu'il faut appliquer le règlement mais il est aberrant qu'on l'applique à la lettre en début de saison, à une époque où pas une station en Europe n'aurait pu organiser la moindre compétition.» Trop tard.
Manque de soutien. Le 3 décembre, faute de neige, les inspecteurs de la Fédération internationale de ski (FIS) en visite déplacent la descente à Beaver Creek (Etats-Unis) où fait halte le Cirque blanc. Le sort du géant, lui, est scellé une semaine plus tard, faute de soutien financier de la part du producteur d'images, Media Partners, actuellement en difficulté financière. Il aura lieu dimanche à Alta Badia (Italie).
Le 3 décembre, la station française vivait son sixième jour de foehn, un vent chaud du sud. «Les prévisions météo étaient mauvaises lorsque l'inspection a eu lieu, reconnaît Jean-Claude Fritsch. Mais finalement, elles étaient fausses et le froid est revenu. Si bien que le 6 au matin, nous étions prêts pour organiser le géant.» En fai