Le week-end dernier, la Coupe d'Europe avait mal débuté pour les six clubs français en lice, puisque d'eux d'entre eux seulement (Agen et le Stade français) s'étaient imposés à domicile. Le bilan du deuxième tour de la Heineken Cup n'est guère plus réjouissant, même si trois équipes cette fois, Toulouse et Perpignan les finalistes de la dernière édition et Biarritz, l'ont emporté, toujours à domicile. Seul Bourgoin, atomisé (13-49) à Gloucester, club jadis entraîné par Philippe Saint-André, l'actuel manager général des Berjalliens, n'a donc pas encore signé le moindre succès. Autant dire qu'à l'exception d'un miracle, ils n'ont désormais guère de chance de se qualifier pour les quarts de finale. Depuis que la Coupe d'Europe existe, aucune équipe ayant perdu ses deux premiers matchs n'est encore parvenue à sortir des poules de qualification, à l'image de Toulouse en 2001 et 2002.
Les Toulousains, sonnés la semaine dernière par la défaite à Edimbourg, avaient justement à coeur de se reprendre et de faire honneur au titre qu'ils défendent, puisqu'ils sont les actuels dépositaires du trophée européen. Face à une rugueuse formation de Leeds, et malgré l'absence de Fabien Pelous grippé, les hommes d'Emile Ntamack, auteurs d'une grosse performance en défense, sont venus finalement à bout des Anglais (19-3) et se retrouvent ainsi relancés. «En Ecosse, nous avons pris un coup derrière la tête, dira d'ailleurs le flanker international Christian Labit. Cette victoire nous remet dans