Est-ce qu'il y a quelqu'un pour battre Paerson ? Pour l'instant, personne. La petite bombe suédoise a encore dynamité la concurrence à l'occasion du slalom de Madonna di Campiglio (Italie). A 22 ans, Paerson s'est déjà constitué un palmarès étonnant dans cette discipline technique. Hier, elle a remporté son dixième succès en slalom et le quatorzième en Coupe du monde. Même si la reine des piquets, la Croate Janica Kostelic (lire encadré), avait été là pour lui contester la victoire, il n'est pas certain qu'elle y serait parvenue.
Plates. Mécontente de sa performance dans la première manche pour ne s'être classée «que» deuxième, Pearson a explosé le chrono sur le second parcours. «Dans la première manche, j'étais très tendue. Dans la seconde, j'ai pu me libérer. C'était la première fois que les femmes venaient sur cette piste mythique [depuis 1984, ndlr]. C'est dur, mais en même temps excitant. Ça serait bien pour les filles de montrer leur valeur sur des pistes plus sélectives», se réjouissait Anja Paerson, qui n'a pas froid aux yeux. Elle juge d'ailleurs qu'il y a trop de pistes «plates» et aimerait que les épreuves de vitesses féminines soient plus sélectives. «Chez les hommes, il y a des sauts dans les descentes. Pour nous, c'est plus ennuyeux . Avant Alta Badia, [samedi dernier], j'avais dit que nous devions montrer nos capacités. Je pense d'ailleurs que le slalom géant dames d'Alta Badia était plus beau à voir que celui des hommes.»
Déception. A l'arrivée, Paerson et Laur