Marseille de notre correspondant
Pour son dernier match de L1 avant la trêve, l'OM accueille, samedi, la lanterne rouge Toulouse. La question est de savoir si les Marseillais vont encore perdre ou pas.Ils y ont déjà répondu en partie. Avec sept défaites sur les neuf derniers matchs, ils ont trouvé une sorte de rythme de croisière. Ça s'est encore vérifié mercredi à Sochaux, où ils ont perdu 1-0 sans démériter. Perdre sans démériter, c'est le talent de l'OM en ce moment. La stat est formelle. Depuis début novembre, Alain Perrin culmine à 77 % de taux d'échec. Une nouvelle défaite samedi, il grimpe à 80 %. Une victoire, il descend à 70 %. Le challenge est sérieux, et justifie de prendre des risques.
Doublures. Mercredi, en coupe de la Ligue, le coach a aligné une équipe remplaçante, en raison de nombreuses blessures, et on n'a pas vu de différence. Cette «équipe 2» joue aussi moyennement que la titulaire. Certains y verront une satisfaction : il y a un vrai banc de remplaçants. Les autres, une raison de s'inquiéter : si les doublures assurent autant, c'est que les titulaires ne valent pas tripette. Enfin, là-dedans, il y en a un qui rigole : Jérémy Gavanon, devenu titulaire provisoire dans les buts. Pendant que Vedran Runje, écarté, fait vrombir en ville sa puissante berline, Gavanon, ange blond de 20 ans, débarque sans trembler du gant. Il a été impeccable à Belgrade et à Sochaux. Fabien Barthez, qui devrait intégrer l'OM en janvier, peut s'inquiéter. Pour un peu qu'il se retro