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Libération

«Je ne pense pas que le dopage existe dans les clubs»

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publié le 20 décembre 2003 à 2h25

Rome de notre correspondant

Zinedine Zidane absent, c'est un autre ancien Ballon d'or qui, le premier, a témoigné vendredi matin devant le tribunal de Turin (lire Libération de vendredi). Le joueur français a cédé le premier rôle à Roberto Baggio, l'ex-meneur de jeu de la Juventus, dans le cadre du procès pour dopage à l'encontre d'Antonio Giraudo et Riccardo Agricola, respectivement administrateur délégué et médecin du club. Ces derniers sont accusés de «fraude sportive» et «d'administration de produits dangereux pour la santé».

Devant la cour, Roberto Baggio, comme les six autres joueurs appelés à comparaître, a minimisé le recours aux médicaments. A plusieurs reprises, ils ont prétendu ne pas se souvenir quels produits leur ont été administrés. Après avoir expliqué qu'il était allergique à de nombreux médicaments, Roberto Baggio a soutenu ne rien savoir sur la créatine «si ce n'est par ouï-dire». L'actuel gardien de la Lazio de Rome, Angelo Peruzzi, déjà suspendu pendant un an pour dopage, en 1990, alors qu'il jouait à l'AS Rome, a apporté les mêmes réponses évasives.

Même attitude de la part de Attilio Lombardo, Ciro Ferrara, Nicola Amoruso et de l'ancien avant-centre des Bianconeri, Fabrizio Ravanelli. Lequel, en marge de l'audience, a vigoureusement défendu le club : «La Juventus a construit ses victoires par la force et non à l'aide du dopage (...) Dans tous les clubs où j'ai eu la chance de jouer, je ne pense pas que le dopage existe», a-t-il insisté, ajoutant qu'à l'ét