Lyon intérim
Depuis un an, les présidents se suivent à la tête de l'Association sportive de Saint-Etienne (ASSE). Les mauvaises finances du club, elles, se ressemblent. La commission d'appel de la direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) de la Fédération française de football (FFF) a confirmé, la semaine dernière, la relégation en National (3e division) à titre conservatoire du club, deuxième de Ligue 2 avec l'élite en point de mire. L'interdiction formelle de recrutement pendant le mercato (marché des transferts) a été maintenue.
C'est la gestion du portefeuille de l'ASSE qui est ici mise en cause. Dans son jugement, dont Libération s'est procuré une copie, l'instance de contrôle du foot professionnel français déplore les «écarts répétés entre les prévisions annoncées et les réalisations constatées». Et note que malgré les 2 millions d'euros exigés par la DNCG pour finir d'éponger le déficit de la saison 2002-2003 de 8 millions d'euros qu'ont apporté les nouveaux dirigeants, ceux-ci «n'ont fourni aucun engagement écrit d'intégrer, en cas de besoin, ces sommes au capital social, afin de conserver une situation nette positive».
Actionnaire mystère. Thomas Schmider, 42 ans, élu président des Verts le 18 décembre, au terme d'un savant jeu de quilles, voit là une argumentation «orientée» et va faire appel de la décision. Pour ce directeur général d'Atari (ex-Infogrames), «le club, d'un point de vue économique, n'a aucun problème». Personnage discret qui table sur u