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Libération

Hermann Maier prêt à fondre sur sa piste de Flachau

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publié le 3 janvier 2004 à 21h38

Flachau, ce village des Alpes autrichiennes de 2 800 âmes, va accueillir cinq fois plus de visiteurs que d'habitants ce week-end, venus pour y voir skier son fils prodige, Hermann Maier. C'est à Flachau, sur une piste rebaptisée logiquement «Hermann Maier», que le phénoménal glisseur a appris à skier et c'est grâce à lui que le petit village de la province de Salzbourg est devenu une étape incontournable de la Coupe du monde.

Gravissime. L'année dernière, Maier ne fut que spectateur des épreuves de Flachau, où Eberharter s'affirmait comme son successeur légitime. On craignait encore alors que le skieur en activité le plus titré (deux titres olympiques en 1998, deux championnats du monde en 1999 et trois fois vainqueur de la Coupe du monde en 1998, 2000 et 2001) ne doive se faire amputer, après son gravissime accident de moto en août 2001. On estimait Maier perdu pour la compétition. Le public autrichien se consolait alors avec les «Aiglons» confinés dans l'ombre de Maier, comme Stefan Eberharter, Benjamin Raich, Michael Walchhofer, Hans Knauss ou Andreas Schifferer. Mais en l'absence de la star incontestée du circuit et malgré les multiples succès de l'armada autrichienne, la flamme n'y était plus vraiment.

Elle s'est remise à briller en janvier 2003 avec le succès, à la surprise générale, d'Herman Maier dans le Super-G de Kitzbühel (Autriche), puis l'argent dans la même discipline un mois plus tard aux Mondiaux de Saint-Moritz (Suisse). Un retour prometteur, mais interrompu p